New York, New York! Ça y est, on a atteint la dernière destination de notre voyage, et on n'aurait pas trouvé mieux pour s'en mettre plein les yeux avant le grand retour. Des magasins chics de la 5è avenue aux terrains de basket de Harlem, en passant par le haut de l'Empire state building, les théâtres de Brodway, les bars de jazz de Greenwich village, le MoMA (musée d'art moderne), les siestes à Central Park, l'effervescence de Wall Street et le piédestal de la Statue de la liberté : on a eu une bonne semaine pour arpenter cette énorme pomme qu'est New York, et nos petites tongs, qui pourtant en ont vu d'autres, en sont encore toutes émoustillées (et fumantes). On est restés pendant toute la semaine chez Pascaline, Sean et Nolan qui se sont drôlement bien occupés de nous, et qu'on remercie bien!

Vue du 86è étage de l'Empire State building. En fait King Kong devait être vraiment très grand, en voyant la taille du bâtiment.

Le haut de l'Empire State building change de couleur tous les jours : ce jour là il devait être plein de kryptonite.

Le mythique pont de Brooklyn, dont le passage pour piétons et cyclistes est suspendu au-dessus des voitures

Petit câlin à la rouille en passant

La gare centrale de New York

Les fameux taxis jaunes : il y en a partout!

Non loin du World trade center, dans le sud de Manhattan

Yes I speak English, Wall street English !

Me too !

Ground zero, où ils reconstruisent une tour aussi haute que les précédentes, au rythme de trois étages par semaine !

Central park

Petit pique-nique avec Pascaline

Squirrel ! Nos copains pas très farouches

Strawberry Fields, dans Central park, un hommage à John Lennon non loin de son immeuble de l'Upper west side (devant lequel il a été assassiné)

Petite virée en métro

Le show de Brodway qu'on est allés voir, Rock'n'Roll !!! (ça manquait de claquettes mais c'était bien chouette)

Une rue de Harlem

Un concert de jazz à Greenwich village, dans le sur de Manhattan

Pour ceux qui ne connaissent pas la ville, eh ben prenez n'importe quel film sur New York (ça marche aussi avec Gossip Girl ou le Cosby show) : c'est pareil ! Oui bon, c'est quand même mieux si on y est vraiment.

Parce qu'ici, on peut faire du shopping comme des petites dindes (ce qu'on a fait dès le premier jour d'ailleurs), faire des choses culturelles (quand même un peu), manger des choses improbables, se sentir comme dans un panneau publicitaire géant à Times Square, et tout ça dans la même journée.

Dinde N°1

Bagel chez Murray's, et dinde N°2

Dim sum soup à CHinatown : le bouillon est dans chaque ravioli !

Little Korea

Et oui, encore des cheesecakes, cette fois-ci chez Junior's

Homard frais au CHelsea Market !

De la 'soul food' à Harlem : chicken and wafles ! Un mélange aussi improbable qu'une galette avec une saucisse, et recouvert de sirop d'érable. On a oublié de ne pas manger trop gras, trop sucré et trop salé.

La pizza la plus courue de New York (enfin dixit Ben Affleck) dans le quartier très sympa du Meatpacking

Le Museum of Modern Art

Warhol

Times Square, ou comment risquer l'épilepsie à tous les coins de rue, et pour des pubs pour Coca Cola ou Toshiba

Mnm's world !

Donc voilà, notre voyage touche à sa fin. Trois mois, le quart d'une année, un morceau de vie. À lutter contre les moustiques, les méduses, le cholestérol. À voir des paysages magnifiques, rencontrer des gens super, des koalas mignons, à prendre le temps de ne rien faire ou de courir partout. On est bien contents de l'avoir fait, et si c'était à refaire, on ferait tout pareil. Enfin, on essaierait peut-être d'épargner les Japonais de cette catastrophe, si on pouvait.

On espère que vous avez pu un peu voyager avec nous par le blog, en tout cas on a bien pensé à vous les copains. Vous nous avez bien manqué, et on a hâte de vous retrouver. Alors préparez l'apéro et les barbec : on arrive.

Bisous !

Tout ragaillardis par l'air pur de la vallée de Napa on a repris la route, comme les fous du volant que nous sommes devenus, sur la Pacific Coast Highway ou la Highway 1, qui longe la côte de San Francisco jusqu'à Los Angeles, qui nous a bien rappelé la Great Ocean Road du sud de l'Australie (entre Adélaïde et Melbourne, pour ceux qui suivent), koalas mis à part, et qui passe par des maisons hantées et des sectes. On a donc mangé dans un restaurant hanté par The Blue Lady, esprit frappeur d'une femme adultère assassinée par son mari dans les années 30, et qui serait très sympa et intéressée par la mode. On devait pas être assez bien habillés pour elle, on l'a pas vue mais les burgers étaient plutôt pas mal.

Thibault s'essaie au rap West Coast devant Jack

Petit déj dans la jolie ville de Lucia, après une nuit dans la voiture suite à des mésaventures sur la route, barrée quelques miles avant l'hôtel qu'on avait réservé...

Petite escale à San Miguel, dans un resto mexicain ressemblant au Titty Twister d'Une nuit en enfer

Qui est vraiment au milieu de nulle part

Après s'être échappés de cette activité ectoplasmique on a fini par arriver à Los Angeles et assouvir notre soif de clichés et de références plus ou moins glorieuses télévisuelles, dans le désordre : Mulholland drive, Sunset Boulevard, Beverly Hills (on a bien cherché la maison des Wallsch, mais on l'a pas trouvée), Hollywood Boulevard of course, et j'en passe... Hollywood est assez effrayant avec des acteurs de rue habillés en Marilyn ou en Spiderman, des ex-taulards qui proposent des tours pour touristes en bus comme s'ils proposaient du crack, des boutiques à souvenirs avec des oscars du meilleur papa et de la meilleure coiffeuse (?). Mais c'est rigolo de regarder les étoiles sur le trottoir, et de trouver des gens qu'on ne connaît pas du tout, ou des gens qu'on n'aurait jamais soupçonné pouvoir avoir une étoile sur Hollywood Bd : Melissa Gilbert (qui joue Laura Ingalls dans la petite maison dans la prairie), Tony Danza (que certes on ne présente plus, mais quand même), Julio Iglesias... Mais bon, j'ai vu celles de Gene Kelly et de Fred Astaire, et Thibault a rendu hommage à Chuck Norris et Steven Seagal, donc on n'est pas venus pour rien.

Hollywood Boulevard

Bon les nattes c'est pour rendre hommage à Laura Ingalls, hein, au cas où vous vous poseriez la question

Les mêmes mains ! Enfin, en plus petit quand même.

Hum. Mais qui est donc cette Spiderwoman en pastel?

Ben ouais, ils l'ont eu.

Petit passage à Universal Studios

J'en étais sûre ! Il existe vraiment !!! Mais il est bien moins rigolo en vrai...

L'hôtel Coronado, à côté de San Diego à 2h au sud de Los Angeles, où a été tourné Some like it hot avec Marilyn Monroe

Une vitrine de boutique de souvenirs de San Diego

Et surtout, au sud de L.A se trouve Bolsa ou Little Saigon : la plus grande population vietnamienne des USA, voire même du monde (après le Viet Nam, hein). On a donc été bichonnés par de la famille, et mangé de façon complètement indécente pendant quatre jours. Et rien que ça, ça vaut le détour et la conduite dans un réseau de routes complètement improbable (celui qui s'effondre avec plein de voitures dessus lors d'attaques d'extra-terrestres ou autres catastrophes naturelles dans les bons gros blockbusters).

On ne met qu'une seule photo sur les cinquante repas qu'on a dû faire en quatre jours, mais vous voyez l'idée (et là c'était juste le petit déj)

Après une digestion un peu difficile on est allés à Santa Barbara (au passage : la série a été tournée dans un studio de L.A : un mythe qui s'effondre) chez des amis de Thibault et on a expérimenté la vie dans un chantier : leur maison est en travaux complets mais on a quand même eu la chance d'avoir une chambre, et surtout on a vu des baleines et on a pu faire du surf! Enfin, Thibault a fait du surf et moi j'ai essayé. Dans une eau gelée où on ne sent plus ses orteils au bout de 5 minutes. Mais on a pu faire une dernière session avant le retour, et c'était sympa de faire un dernier adieu aux vagues du pacifique, mais de l'autre côté du globe!

Notre chambre !

On a ensuite quitté la Californie pour Washington D.C, où les gens sont bien plus sérieux, avec cravates, Black Berry, gobelets de Starbucks et tout. On a vu la Maison blanche, cherché (et bien sûr pas trouvé) Barack Obama derrière les fenêtres, visité le Licoln Memorial (c'est lui qui a aboli l'esclavage), le musée d'histoire des USA, et c'est tous pleins d'un sentiment de fraternité et d'admiration pour ce beau pays empreint de liberté qu'on est allés manger un bon gros hot dog.

Abraham Lincoln, qui avait bien trop de choses sérieuses à penser pour avoir l'air sympa, mais son mémorial force le respect

Mémorial de la World War II, et au fond le Washington Monument

Manger un hot dog et un bretzel en même temps : yes we can !

Georgetown, un quartier de washington, avec l'escalier où a été tourné l'Exorciste!

On est allées aussi à Baltimore, qui était la troisième ville de la colonie américaine au 19è, et qui a été le berceau d'une bataille décisive de la guerre d'indépendance face aux Anglais, pendant laquelle a été écrit l'hymne américain The star-spangled banner. Maintenant c'est une ville sympa où on ne fait plus la guerre mais où on se promène autour du port de plaisance, et en plus il y a un Cheesecake Factory là bas, alors.

Downtown Baltimore

Le Fort Mc Henry, où a été écrit l'hymne américain

Pour un peu on se serait mis à chanter The star spangled banner aussi

On est restés chez de la famille (et oui, encore!) dans une maison digne de celle du prince de Bel Air, et on y serait encore resté un peu pour se faire bichonner, mais on ne peut pas résister à l'appel de New York!

La joyeuse famille Bui (du côté de ma mère). Un Thibault s'est glissé parmi eux, sauras-tu le retrouver?

Bisous !

Après une plongée en pleine civilisation, à Melbourne puis San Francisco, avant de totalement s'habituer au luxe d'avoir une douche tous les jours, de pouvoir manger des gâteaux pleins de bon calcium et d'amour en haut d'Union Square, et aux autres joies de la ville, on est partis se mettre au vert au parc national de Yosemite (prononcez Yossémiti, sinon on ne sait pas de quoi on parle), à 100 km à l'est de San Francisco, à bord de notre nouveau copain Jack, notre voiture de location qui, ô miracle, a le volant à gauche.

Après avoir sillonné une route rappelant le chemin menant à Twin Peaks, on est arrivés dans un immense parc composé de montagnes de granit, toujours enneigées sur leurs sommets à cette époque, avec des forêts de séquoias géants et des chutes d'eau qui pourraient à elles seules irriguer tout l'outback d'Australie. Faut dire qu'en ce moment c'est la fonte des neiges, ce qui rend les cascades plutôt impressionnantes. Et comme partout dans ce pays, on s'est sentis drôlement petits.

Thibault s'essaie à la marche en tongs dans la neige : c'est quand même mieux sur le sable...

Vernal fall, avec l'arc-en-ciel formé par la bruine!

Toujours la Vernal fall

Nevada fall

En haut de la Nevada fall, après une marche de 4h

Mouais, j'aurais pas aimé être en dessous quand il est tombé...

Pour donner l'échelle

C'est aussi un site habité par des ours noirs, qui sont très gourmands et peuvent ouvrir les voitures comme des boîtes de conserve s'ils y sentent de la nourriture. On a donc été à l'affût de la moindre miette de chips avant de laisser Jack seul face au péril ours pendant la nuit. On aurait bien essayé de laisser traîner un peu de miel quelque part pour en voir un, mais il paraît qu'ils sont bien moins sympas que les koalas et qu'ils peuvent devenir très agressifs...

Une bonne rando dans des paysages à couper le souffle, des attaques de moustiques géants (comme quoi absolument tout est démesuré dans ce pays), des rencontres avec des écureuils pas farouches, des douches reportées à plus tard : ça nous a fait du bien de se plonger into the wild!

On n'a pas le droit de nourrir les animaux, mais je crois que celui-là a mangé un peu trop de chips...

Après deux jours sur place, on est partis, à bord d'un Jack indemne de tout plantigrade malveillant, dans la vallée de Napa, région viticole à 1h de route au nord de San Francisco, chez deux amies de Thibault : Michelle et Liz, qui nous ont bichonnés! Bon, ça va, on peut pas être wild tout le temps non plus, hein, faire attention aux ours ça finit par fatiguer.

La vue du centre-ville de Napa

Liz et Michelle

On a donc mangé dans des super restos, fait la tournée des caves en dégustant des vins à tomber, mais aussi assouvi un de mes rêves les plus fous : aller voir les Giants (l'équipe de base ball de San Francisco) dans leur stade au bord de la mer, en mangeant un hot dog, des frites et un coca cola (tout ça bien sûr dans les dimensions locales, sans vouloir répéter que tout est énorme dans ce pays), et avec la main postiche géante qu'on voit partout dans les matchs de base ball! On remercie bien ces hot Californian girls pour les bons moments qu'on a passés, et Let's go giants!!!!

St Clement vineyards

Villemar, caviste très sympa

L'AT&T park de San Francisco !

Bisous !

Nous voilà de retour après une faille spatio-temporelle ! Et oui, après deux mois sur place on a fini par dire au revoir à l'Australie, et on a quitté Melbourne sous la pluie.

Plusieurs (longues) heures de vol, une escale à Honolulu (avec des gens à chemise hawaienne et des colliers de fleurs autour du cou, ce n'est pas une légende) et un passage par une quatrième dimension plus tard et on est arrivés à San Francisco le même jour et presque à la même heure que notre décollage de Melbourne, soit un jour plus tôt pour nos petits corps fatigués. (Ça va vous suivez?)

Le Golden Gate Bridge, le pont le plus photographié au monde !

Un peu nostalgiques de l'Australie, un peu tristes de ne pas atterrir à Tokyo, certes, mais il n'a fallu que trois mots pour nous mettre des étoiles dans les yeux et nous faire arborer un sourire béat : The Cheesecake Factory. Et l'American dream a commencé sans crier gare.

Elevator to heaven. Au 8è étage d'un building sur Union square.

Lequel choisir???!!!! La vie est dure, des fois.

The original, what else?

Ne vous fiez pas à son petit air léger, il est dangereux. Vraiment.

Petit joueur.

On a passé quatre jours à San Francisco, et c'est bien mieux que ce que le générique de Full house (la fête à la maison, pour ceux qui ne connaissent pas cette série...euh... mythique des 90's) ne pouvait laisser imaginer.

On a traversé le Golden Gate Bridge en tandem, défié les lois de la gravité devant les maisons victoriennes magnifiques sur des pentes vertigineuses, super bien mangé dans des vieux rades de chinatown pour 3,50 $, été émus à Castro, dans le quartier gay, sur la place Harvey Milk, l'adjoint au maire assassiné en 1978, perdu transitoirement notre liberté à Alcatraz... Et bien sûr mangé des cheesecakes à tomber par terre. Enfin surtout à faire tomber par terre tellement on peut plus rien avaler après un Reese's peanut butter and chocolate fudge cheesecake. Quoiqu'on a toujours de la place pour un burger de la mort chez Mel's Diner : là où a été tourné American Graffiti! (Faudra peut-être nous rappeler de regarder American Graffiti, quand on rentre, pour vraiment se rendre compte... Hum)

San Francisco en tandem ! (Ça aide pas mal, dans les montées)

Un cable car

Oui oui vous l'avez bien reconnu : Alamo square, là où ils font un pique-nique dans la fête à la maison ! On s'y croirait. Surtout qu'il y avait un groupe d'étudiants qui chantait le générique avec guitare et tout.

Burger ou burger? Encore un choix difficile, chez Mel's diner

En route vers Alcatraz

Alcatraz

Les douches : une à deux par semaine, avec de l'eau chaude (pour ne pas habituer les prisonniers à l'eau froide, et éviter les tentatives d'évasion)

Les cellules du bloc D. Où a séjourné en autres Al "Scarface" Capone.

Le seul moyen de s'évader (enfin, maintenant il y a une vedette, bien plus pratique)

Un des derniers habitants d'Alcatraz (qui a fermé en 1963)

Quelques quartiers de San Francisco :

Chinatown

Japantown

Shopping intéressant à Japantown

Castro, le quartier gay et lesbien, avec le cinéma de quartier qui faisait un hommage à Liz Taylor

On pourrait rester des semaines entières à San Francisco et y faire de nouvelles découvertes tous les jours, mais comme toutes les bonnes choses ont une fin (et on commence à être bien placés pour le dire) on a filé vers le parc national de Yosemite : retour à la nature après avoir fait le plein de civilisation !

Bisous !

Et oui, la Great Ocean Road, c'est tout d'abord une route, elle longe l'océan entre Adélaïde et Melbourne sur la côte sud de l'Australie, et (on vous le donne dans le mille) elle est vraiment super.

Vous aurez donc constaté qu'on a craqué, en tant que fous du volant, et loué une petite voiture : Sandy. Le bitume (et Larry) nous manquaient trop alors on a changé tous nos plans pour se faire une dernière virée australienne avant d'aller voir ailleurs si on y est.

Coucher de soleil sur Long Beach, dans la ville de Robe, où on peut conduire sur la plage !

Sandy (on n'a pas trop eu le temps de s'attacher mais elle était très mignonne)

Au lever du soleil, après une nuit sans sommeil par -15°C dans la voiture (Larry n'est pas si facile à remplacer)

On n'aurait pas pu trouver mieux pour s'en prendre plein les yeux : une côte accidentée avec des falaises vertigineuses, des grottes taillées dans la roche par les vagues, un océan déchaîné en fond, et une route sinueuse qui serpente le paysage. Une vraie pub Reneault, une voiture qu'elle est bien pour la conduire.

Bay of Martyrs

The Grotto

Le London Bridge. Si, si, avant de se transformer en Arc de triomphe, il lui ressemblait beaucoup mais il s'est cassé en 1990 avec 2 personnes de l'autre côté, qui ont été secourues plusieurs heures plus tard en hélico...

Les douze apôtres, le site le plus touristique, même s'il n'y a plus que 6 apôtres

Mais les six restants sont plutôt impressionnants

Deux apôtres qui se sont perdus de l'autre côté

Dommage, on n'a vu aucun wombat à écraser

Et la route se termine par Torquay, ou le berceau du surf australien. Et ouais, mate, rien que ça. Même que Rip Curl et Quicksilver sont nés ici, et même que c'est là que Bodhi prend sa dernière vague, celle qui n'arrive que tous les 50 ans, dans Point Break (ho ça va, hein, on a les références qu'on a). Bon, quand on y est passés, les vagues n'étaient pas au rendez-vous, et c'est le début de l'hiver ici, et l'eau est plus froide que la Manche... Donc pas de surf pour nous, mais on est bien contents d'être passés par là !

Une photo de pieds, pour faire plaisir à Delphine

Et dans cette nature foisonnante on a vu des marsupiaux dans leur habitat naturel ! Des kangourous qui se battaient pour jouer au petit matin (mais on n'aimerait pas trop rigoler avec eux, ça bastonne sévère quand même), et des koalas dans les arbres qui bordent la route. C'était quelque chose déjà de les voir à l'Australia Zoo, mais là, en pleine nature, c'était presque irréel. Comme s'ils s'étaient donné le mot pour nous dire au revoir. Encore toute la magie de l'Australie juste pour nous.

Le jeu sur la route : repérer les gens qui ont le nez en l'air, comme Thibault

Bonne pioche !

Et pour ceux qui n'en ont pas encore assez des kangourous et koalas... (Perso je m'en lasse pas!)

Et là nous voilà arrivés à Melbourne, deuxième ville d'Australie, dont le 4è nom le plus fréquent serait Nguyen ! Inutile de vous dire qu'on se sent comme chez nous ici, et que le pho est plutôt pas mal. Avec le marché qui s'apelle Cho Ben Thanh (pour ceux qui connaissent Saigon, c'est le nom du marché principal), on s'y serait vraiment cru.

Et on a passé une soirée intéressante sur la place de Federation Square, à regarder un bout d'un certain mariage royal (oui, on n'a pas été épargnés, même à des milliers de km), à être consterné par le défilé de chapeaux improbables (quand même, une demi-lune bleue collée sur le front et avec une fleur entre les deux yeux, quelle idée), et au milieu de gens qui portaient des diadèmes lumineux et des fanions de l'Union Jack. On vous rassure, on n'est pas restés très longtemps et on a préféré se mêler à la liesse australienne du vendredi soir dans l'un des bars très sympas qui forment le coeur vibrant de Melbourne.

Un public frémissant d'excitation sur Federation square

Pour ceux à qui ces images poignantes auraient échappé. Le monde peut dormir sur ses deux oreilles maintenant.

Voilà donc pour nos péripéties australiennes, qui en appelleront certainement d'autres! Pour la suite de nos aventures : les USA en commençant par San Francisco, pour finir à New York. Ce n'est pas cette année que Thibault fera du karaté au Japon, mais moi je ferai des claquettes à Broadway !!!

Et pour finir avec une note géographique, de quoi vous donner une idée de notre périple :

Bisous !

Et oui, il fallait bien que ça arrive, avec 4.502 km au compteur, on a atteint notre destination. Cairns, ou plutôt la porte d'entrée vers la grande barrière de corail. Pour schématiser, on vient de faire le chemin inverse de Marlin qui part de son anémone dans la barrière pour récupérer son petit Nemo, prisonnier d'un aquarium dans un cabinet de dentiste de la baie de Sydney. Et on est au moins aussi fiers que lui d'avoir fait tout ce trajet !

Un peu tristes aussi quand même, car c'est aussi le moment des séparations douloureuses. Déjà Buddy (mon body board, pour ceux du fond qui ne suivent pas bien), mais rassurez-vous il est entre de bonnes mains, on l'a donné à un petit garçon qui a eu l'air très content de le recevoir. Mais surtout Larry. Finie la liberté de dormir où on veut, quand on veut, fini l'abri bien rassurant sous la pluie... Et fini le van qui porte nos affaires à la place de nos petites épaules. Lui n'a pas eu l'air très ému de nous quitter mais on a eu une petite larme à l'oeil, nous. De douleur quand on a porté nos sacs, d'accord, mais pas que. Donc le compte a rebours a commencé, plus que 2 semaines et bye bye l'Australie.

Cairns est une ville très chouette, et complètement orientée vers la mer : la barrière de corail n'est qu'à une soixantaine de kilomètres. On a donc eu la chance de se faire 2 jours sur un bateau et de plonger dans le site très prisé des Three Sisters. Et en partie grâce à vous les copains, c'est votre cadeau de PACS !

Le lagon de Cairns, en plein milieu de la ville, pour pouvoir se baigner sans la menace méduses (et sans combi, du coup, youpi)

Le Kangaroo explorer ! (Allez savoir pourquoi il s'apelle comme ça, on a bien cherché, et vu aucun kangourou)

Mis à part un affreux mal de mer pour ma part, c'était magique. Du corail de toutes formes et de toutes couleurs, en un récif immense : comme si on volait à côté d'un flanc de montagne qui serait recouvert d'une végétation multicolore, et avec des poissons de toutes sortes, pas très farouches. Et accrochez-vous on a approché un requin ! Même pas peur. Enfin, si, lui a eu peur de nous et est parti assez vite en ondulant. Il paraît que les poissons nous verraient comme des dragons qui crachent des bulles et ont des tenues ridicules. Alors qu'on pensait avoir l'air sympa avec nos combi anti-méduses. Quoi qu'il en soit on a même fait une plongée de nuit et on a vu des tortues immenses dormir dans des enclaves du récif. Bref on est certifiés maintenant, et on peut plonger tous seuls comme des grands. Merci à vous !

Coucher de soleil vu du bateau

- Si si regarde l'horizon ça va te faire passer le mal de mer ! - Mouais, bof.

AYERS ROCK

À peine descendus du bateau, on a dit au revoir à la côte et on a pris l'avion pour l'outback. Et oui, le Red Center comme ils disent. Avec un sol rouge brûlé de soleil à perte de vue, de quoi se faire de sacrées parties de tennis sur terre battue. On pensait partir à la dure, façon Crocodile Dundee, mais en fait une navette nous attendait à l'arrivée, pour nous emmener dans un camping tout confort, avec électricité, eau chaude et tout. Et juste ce qu'il faut d'araignées pour que ce soit l'aventure quand même.

Un charmant comité d'accueil nous attendait (en plus du bus) : les mouches. Par paquets de 15, très contentes d'explorer nos yeux, narines, oreilles. Goût et odorat mis à part (on n'a pas osé les manger, quoique ça leur aurait peut-être fait la leçon), une joie de tous les sens.

Le problème

Une ébauche de solution (ça tient chaud, n'éloigne pas les mouches, mais donne un certain style)

THE solution : la moustiquaire enroulée autour de la tête

Ayers Rock, collection printemps-été 2011

Tout ici est centré autour du symbole de l'Australie : Uluru (anciennement Ayers Rock). On a beau le voir partout en photo, se retrouver face à lui c'est autre chose. On s'est retrouvé avec beaucoup de gens de bon matin à 6h, dans une ambiance de rentrée des classes (réveil difficile dans la nuit noire et dans un froid glacial), puis quand le soleil se lève, il apparaît. Et là on a l'impression d'être seul face à lui. Difficile à décrire : tantôt une panna cotta recouverte de fin chocolat en poudre (mais un sacré paquet, on n'imagine pas la quantité de lait gélifié, ni la taille de la cuillère), tantôt une grosse chenille (mais on précise encore, une très très grosse). Avec des reliefs sur ses parois qui rappellent Jabba le Hut, le Oogie Boogie Man de l'étrange Noël de M. Jack quand il perd ses asticots, en passant par une coupe sagittale de crâne humain, et une couleur qui passe du brun chocolat (d'où la panna cotta) au rouge flamboyant selon la lumière. Tout ça pour un seul caillou, ça force le respect.

Au lever du soleil

Au crépuscule

Au coucher du soleil

De près

De très près

On est allé sur le site des Kata Tjuta (littéralement : "beaucoup de têtes" en anangu), voisines d'Uluru, qui sont au moins aussi impressionnantes que lui. Et rappellent toujours un dessert géant, mais en plusieurs parties. Une pièce montée de collines en somme.

Trois jours sur place, puis on prend l'avion demain pour Adélaïde, dans l'Australie méridionale (du sud quoi). Retour à la mer et au surf ! De quoi se consoler de quitter Uluru. Il a beau faire plein de trucs ce rocher, faut avoir la tête dure pour surfer dessus.

Bisous !

Et pas n'importe où s'il vous plaît, dans le parc national des Whitsunday Islands, un archipel classé au patrimoine mondial. Des îles quasiment toutes inhabitées, recouvertes de forêts humides, bordées de plages de sable blanc et baignant dans une eau turquoise. On a eu la chance de pouvoir passer deux jours et deux nuits sur Crayfish Beach, sur l'île Hook, et ça nous a fait du bien de nous retrouver enfin seuls tous les deux millions : Thibault, moi et les 1.999.998 moustiques de l'île.

Départ à l'aube, la marée n'attend pas

Non sans une certaine appréhension au début quand le type qui nous a déposés en bateau sur l'île nous a donné des fusées de détresse en nous disant qu'il n'y avait aucun autre moyen de communication vers l'extérieur, et nous a donné une ration d'eau : l'île est restée sauvage, il n'y a pas d'eau courante, et une forêt épaisse derrière la plage dans laquelle même notre pote baroudeur d'Alaska n'aurait probablement pas osé s'aventurer. Puis il nous a donné rendez-vous 2 jours plus tard et nous a laissés là, à calculer combien de temps on pourrait tenir sans s'entre-dévorer si par hasard il nous oubliait.

Camping sur la plage !

L'île est complètement entourée de coraux (elle fait partie de la grande barrière de corail) et on a pu faire du snorkeling. C'était magique : on a même nagé avec une tortue ! Enfin plutôt nagé désespérément après une tortue avant qu'elle ne s'enfonce dans des profondeurs à faire froid dans le dos. En gros, c'était comme à l'océanorium de Sydney avec des poissons multicolores partout, du corail de toutes formes et de toutes couleurs, mais dans l'immensité de l'océan et sans les étiquettes avec les noms scientifiques de chaque espèce, ce dont on s'est assez vite consolés.

Combi intégrale anti-méduses boîtes mortelles ! Et anti-glamour, aussi.

Hum. Ça se passe de commentaires. N'empêche que je suis super bronzée, si si je vous jure. Dommage que je ne puisse pas vous le montrer là...

Les soirées étaient comme on peut se les imaginer sur une île déserte, d'autant plus qu'on est quand même venus armés d'une bonne bouteille de shiraz de la Barrossa Valley (région viticole du Sud de l'Australie). On peut jouer les Robinson Crusoë, d'accord, mais en ayant une glacière bien remplie, c'est pas plus mal, hein. Et même la centaine de boutons de moustiques qu'on a récoltés chacun sur place n'a rien gâché : c'était vraiment chouette.

Dîner au clair de lune à la lueur des bougie à la citronnelle. Ça ne marche pas du tout sur les moustiques, mais pour l'ambiance, y a pire.

Bisous !

Ça y est. C'est la fin du surf trip. On atteint la grande barrière de corail, donc maintenant c'est une mer d'huile qui nous attend, finies les vagues. Bienvenue dans le monde des méduses mortelles et des crocodiles d'eau salée. Thibault a donc pris la dure décision de vendre Sally.

On va pas se plaindre, hein, mais on vient de tourner une page de notre voyage, après un bon mois ici, comme quoi on passe des étapes même en vacances.

Et donc comme on se sent un peu définitivement comme des bambas tristes, on va profiter de notre petite expérience australienne et de notre trajet un peu monotone actuel pour faire une petite mise au point sur les Australiens.

1. L'Australien est sportif.

Bin oui c'est pas une légende, les Australiens aiment le sport. Que ce soit, bien sûr, sur une planche ou autre dans l'océan, avec un ballon, ou juste une paire de baskets, voire même pieds nus sur la plage. Dress code pour les filles : du rose! Pendant qu'on boit des bières et qu'on mange du beurre de cacahuètes, on en a toujours un dans notre champ de vision pour nous fiche mauvaise conscience.

2. L'Australien est matinal.

Ça rejoint le numéro 1 car s'il se lève tôt c'est pour faire du sport, n'empêche qu'au lever du soleil les surfeurs sont au rendez-vous, avant de mettre leurs costards pour aller au boulot, les joggeurs et les marcheurs aussi. Du coup on s'est mis un peu à leur rythme (mais sans faire du sport, faut pas pousser quand même, on risquerait de se fatiguer) à se lever à 6h et à se coucher avec les poules, ce qui nous change bien de la course parisienne quotidienne!

3. L'Australien aime vivre dehors.

Ça va aussi avec les autres bien sûr, on n'a pas vu beaucoup de salles de sport, mais avec des barbecues électriques publics, des tables de pique nique partout avec des jeux d'enfants à proximité, les Australiens sortent en famille et se font des barbec de compet. Il y a des rangers tous les 10 m qui entretiennent les parcs publics et les toilettes et douches présents partout! Pas étonnant qu'il y ait autant de vans par ici. En tout cas ça nous plaît bien de vivre au grand air.

4. L'Australien ne rigole pas avec les lois.

Ben oui faut pas déconner par ici, entre les menaces de mort dans d'atroces souffrances si on s'aventure dans certains endroits et les interdictions en tous genres placardées partout, il faut marcher droit. Par exemple l'alcool est interdit quasiment partout, et en vente seulement dans des beer wine spirit, mais l'Australien sait quand même faire le rebelle : la bouteille de bière est vendue enveloppée dans du papier. On voit tout le monde se promener avec une bouteille de verre de 375 mL dans un papier kraft. Pas vu, pas pris. Par souci d'intégration, on applique même technique du coup.

5. L'Australien est accueillant.

Déjà on nous donne du Mate à tous les coins de rue, et aussi on vient souvent s'intéresser à notre van, savoir d'où on vient, où on va, on nous souhaite un bon voyage en nous promettant qu'on va adorer tel ou tel endroit, avec un sincère intérêt mais sans s'attarder, pour être sympa quoi. Ce qui est assez perturbant au début quand on parle aux gens en se frottant au savon dans une douche de sortie de plage ou en prenant notre petit dej étalés partout sur une table de pique nique, mais ça n'a l'air de traumatiser personne, alors bon.

Bien sûr il y a mille autres choses à dire, et on voudrait pas faire de généralités, mais bon c'était juste pour vous donner une idée de l'impression qu'on a eue en arrivant.

Et de notre côté, notre séjour australien nous a appris pas mal de choses : vivre au rythme du soleil, à devenir (un peu) radins vu le niveau de vie, par exemple on a trouvé la super technique de profiter du wifi dans une bibliothèque municipale à l'oeil, après la technique de boire un cafés avec 2 pailles dans les cafés avec wifi pour avoir leur code, et revenir juste en face discrètement le lendemain, à revoir quelque peu nos notions d'hygiène (on ne précisera pas combien de temps on porte un slip avant de le décréter inapte) et de pudeur (on sort du van de beau matin en pyj avec les cheveux en vrac pendant que les Australiens juste à côté sont tous propres et tous de rose vêtus pour leur jogging matinal), mais surtout on apprend à prendre le temps de vivre, à apprécier les pâtes à leur juste valeur nutritive, à se déconnecter, quoi. Et ça marche.

Quand même pour montrer des jolies choses, quelques photos de notre passage à Town of 1770, de l'année où l'Australie a été découverte par le Captain Cook, et qui n'a probablement pas tellement changé depuis, tables de pique nique et barbecues mis à part.

Et joyeux 30 ans à Flo et Thom !!!

BIsous!

Ben oui, la Gold Coast, avec Surfers Paradise comme chef de file, aurait pu plutôt s'appeler Plastoc Coast ou à la rigueur Plaqué Or Coast : des buildings qu'on aperçoit depuis des centaines de kilomètres, des boutiques Gucci et Prada, des rues entières de Hungry Jack's et kebabs, des cafards partout qui ont valu 2 jambes cassées à un type qui a eu la chance de glisser dessus en vélo, des bars à show girls, Lady Gaga en fond sonore... Surfers Paradise c'est pas l'enfer quand même, la mer est chouette, mais c'est certainement pas le paradis, hein. D'ailleurs ça ne vient pas que de nous, il paraît que ses habitants disent que si c'était une personne, leur ville serait Paris Hilton.

Surfers Paradise vu de l'extrémité sud de la Gold Coast, déjà très accueillant...

Surfers Paradise vu de plus près

Par ailleurs, la Sunshine Coast est bien plus sympa, avec la jolie ville de Noosa en ville principale, mais elle aurait aussi pu s'appeler Rainy Coast : il y pleut 1 jour sur 2. N'empêche que ses plages valent le détour : Thibault a bien pu s'amuser avec Sally et moi j'ai même pris un cours de surf! Comme quoi tout arrive, mais aussi grâce à des champions de surf qui nous donnent les cours. Youhhhhouuuu!!!! On a pu fêter ça autour d'un plateau de fruits de mer, qui reste très australien avec un fish and chips inclus, et qui nous a bien changé de nos pâtes quotidiennes.

J'y vais? J'y vais pas? Boarf c'est l'heure de l'apéro non?

Porte-planche de surf intégré au scooter, sur la Main beach de Noosa

Même s'il pleut sur la Sunshine Coast, c'est pour rendre le ciel encore plus beau

Cours de surf de Dao

Ben et Stéphane, profs de surf chevronnés

On a passé une journée à Brisbane, troisième plus grande ville d'Australie, et chef-lieu du Queensland, qui est une ville étudiante très sympa. On a bien aimé se perdre dans ses grandes allées, mais on a dû filer vite, ils sont durs avec les vans ici et les emmènent facilement à la fourrière. On aurait pu essayer de dormir dedans et se réveiller dans un paysage très bucolique mais on s'est dégonflés...

Des étudiants de Brisbane, trop dure la vie

On a pu aussi réaliser notre rêve le plus fou à savoir approcher des kangourous et, accrochez-vous bien, des koalas!!!! L'Australian Zoo de Steve Irwin est vraiment chouette, on y a vu plein d'animaux sympas et même un super show d'oiseaux tropicaux qui entrent en scène sur du AC/DC, ce qui m'a laissée assez perplexe mais a bien enchanté le métalleux qui dort en Thibault. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Steve Irwin est une légende ici, c'est le type un peu fou qui s'approchait de serpents venimeux, de crocodiles et d'autres animaux pas très accueillants, qui leur faisait des câlins en disant avec emphase et un bel accent australien 'Crickey!!! Would you look at that!', et qui s'est fait tuer par une raie manta. Bref ce zoo était le sien et est toujours imprégné de son esprit défenseur des animaux et un peu bon enfant autour de toutes ces boules de poils et d'écailles. On le remercie bien en tout cas, on risque pas d'oublier de sitôt la douceur d'un koala, la docilité des kangourous, et la lueur d'intelligence qui émane de la démarche pataude des échidnés. Hum.

Steve Irwin

Une tortue géante à peine pubère de 35 ans (elles peuvent vivre jusqu'à 200 ans!)

Ça c'est pour Momo : je l'ai eu mon bisou d'un marsupial!

Un wombat, cousin du koala, en pleine promenade matinale

Et pour finir, des vidéos en vrac d'animaux en tous genres

Le foetus est encore en gestation pour plusieurs semaines mais peut quand même montrer le bout de son nez!

Ha ha! Qui l'eût cru?

Bisous!

Et oui il fallait bien quitter Byron Bay un jour, donc on est partis vers l'arrière-pays (le hinterland, comme ils disent) et on s'est vite consolés d'avoir quitté la terre promise : les paysages magnifiques avec vergers, champs à perte de vue, collines douces, rappellent un peu la Normandie mais en bien plus grand et sous le soleil, et avec des forêts subtropicales en prime!

The open air cathedral !

Nimbin, petite ville nichée dans la vallée, remplie de babas cool (pour changer) et de grands-mères qui voulaient nous vendre des space cookies à 3,50 $

Le bâtiment principal du village de The Channon : épicier, station d'essence et office du tourisme !

Vente de bananes en libre service sur la route ! Et vachement bonnes, avec ça...

On a dormi dans des forêts avec des arbres si grands que quand leurs feuilles tombent, on a l'impression qu'un géant vient de faire un pas...

Thibault en pleine protestation à la Protesters Fall

En allant à la Protesters Fall (qui tient son nom de la protestation des habitants contre des promoteurs venus raser la forêt pour en faire du bois de chauffage, ces mêmes habitants qui doivent maintenant vivre à Byron Bay et s'habiller en orange fluo) on a rencontré un Américain venant d'Alaska et qui a dû passer la plupart de sa vie au grand air, qui nous a raconté des histoires de chercheurs d'or, puis nous a emmenés voir de nuit des vers luisants le long d'une rivière : comme un tapis d'étoiles à portée de main... Sur ses conseils on est allés ensuite au Natural Bridge et on s'est retrouvés dans un autre monde : en pleine nuit, un chemin entier tapissé de lucioles qui nous éclairaient comme pour nous indiquer la route, pour finir dans une grotte taillée par une cascade et entièrement recouverte aussi de glowworms. De nouveau un tapis d'étoiles, avec le ciel étoilé un peu plus haut : magique. On s'attendait à pas mal de choses en venant en Australie, comme voir des koalas, des belles plages, des gens sympas, mais se sentir comme flottant dans l'espace, ça, non. Vraiment bluffant, ce pays.

Les glowworms !

La même vue, de jour

Bisous !